Publié dans Editorial

Quel discours !

Publié le jeudi, 08 février 2024

La session extraordinaire du Parlement tire à sa fin. Par décret 2024 – 071 du 24 janvier 2024, pris en Conseil des ministres, le Parlement (l’Assemblée nationale et le Sénat) est convoqué en session extraordinaire (la première de l’année) pour compter du 29 janvier et qui ne devait pas durer au-delà de 12 jours. L’ordre du jour étant épuisé, la session extraordinaire des deux Chambres devra clore ses travaux en principe ce jour, le 9 février 2024.

Le décret du Président de la République fait état d’un ordre du jour concis à savoir la présentation de la Politique générale de l’Etat (PGE) par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Ntsay Christian et qui sera suivi de la séance « questions / réponses » sinon le fameux « face-à-face » entre Gouvernement et députés / sénateurs, et d’un, le projet de loi modifiant certains articles du Code pénal concernant la peine à infliger aux violeurs (sur mineurs), et de deux, le projet de modification de la loi relative aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD), entre autres la nomination  des présidents de délégation spéciale (PDS) devant ouvrir à la possibilité de nommer des non fonctionnaires, et de trois.  

Bien évidemment, la présentation de la PGE par le PM auprès des parlementaires, notamment les députés, retient le plus d’attention. Observateurs et même simples citoyens s’intéressent du déroulement effectif de cette session extraordinaire qui sera d’ailleurs dominée par la présentation de la PGE, le débat qui s’en suit et devant se terminer par le vote. L’on sait que le dernier face-à-face, en bonne et due forme, entre le Gouvernement et les députés remontait en mai 2022. Et depuis jusqu’à cette session dite extraordinaire, les séances se soldaient par des ajournements à répétition. Entre-temps, les velléités de motion de censure visant personnellement Ntsay Christian, le PM, n’arrangeaient guère la situation. Il a fallu que le locataire d’Iavoloha, le « Vovonana iadian’ny lohany », tape sur la table pour que certains frondeurs dans les rangs même de la majorité daignent se … taire et se remettre à la raison. L’autre point focal qui taraude les esprits avisés réside dans l’absence remarquée de la PAN, entendre présidente de l’Assemblée nationale, Razanamahasoa Christine, lors de l’ouverture solennelle de la session extraordinaire. Un fait rarissime durant toute la mandature ! En visite officielle en Algérie, Mme Razanamahasoa n’a pas pu honorer sinon présider la séance. Ce qui ne manquait pas aux analystes de se demander « est-ce qu’on n’a pas pu tout organiser au préalable ? » Ou bien, c’est voulu ? De toute façon, les réunions se sont déroulées comme il fallait s’y attendre. Entre gentlemen, le politiquement correct est toujours de rigueur !

Toutefois, la PAN, déjà de retour, assurera de droit la présidence de la clôture de la session extraordinaire qui, sauf contretemps, se tient ce jour, 9 février. Certainement, sauf « contre- ordre » de dernière minute, Christine Razanamahasoa prononcera le discours de fin de session. Ceci étant, le questionnement de taille que se posent les observateurs et les analystes des affaires nationales se résume en ces termes « quel discours la PAN va-t-elle prononcer ? » L’assistance aura-t-elle droit à un langage d’apaisement, de concession ou de distance ? Qui vivra verra !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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